Le voyage en Pays Basque était tout sauf une sinécure. Comme prévu, le Biarritz Olympique du president Brusque était dans l’obligation de remporter ce match pour débloquer son compteur bloqué sur un peu reluisant zéro pointé en terme de victoires.
L’ÉCLAIR DE NGWENYA !
Béziers a beaucoup subi durant la première période, le BO a littéralement confisqué la balle et pilonné la ligne Rouge et Bleu sans succès. Les hommes d’Edmonds ont parfaitement répondu présent, en essayant de sauver l’essentiel, et tout le monde se disait qu’avec un 6/3 en faveur des locaux à la demie-heure de jeu, l’orage était passé..
C’était sans compter sur un exploit personnel, en la personne de ce diable de Ngwenya sorti de nulle part, faisant admirer sa pointe de vitesse exceptionnelle et son sens du jeu. Soulignons la passivité de la défense biterroise sur le coup, pourtant au rdv en ce début de rencontre.
13/3 en faveur du BO à la mi-tps, sans rien à redire avec une possession avantageuse et des biarrots voulant chèrement vendre leur peau en revenant pour le deuxième acte dans l’esprit de continuer sur cette lancée, peut-être un peu trop d’ailleurs ?
LE BONUS OU LA GAGNE ?
Les faits donneront raison aux hommes d’August, dans la même lignée, Lucu le très bon chef d’orchestre biarrot se chargea de la sentence et apporta à lui tout seul 10 points supplémentaires pour porter le score à 21/3.
Alors que l’on s’attendait à une seconde période pénible, à une baisse du niveau physique envisagée par une récupération un brin tronquée, Béziers se remit dans le droit chemin, dans le sillage d’un jeu offensif assumé en permettant à Pinto-Ferrer et Munro de meubler le score pour revenir dans les clous des basques 21/15.
Clairement les données étaient inversées, le BO subissait et Béziers réinvestisait le camp biarrot en permanence avec le doux rêve de finir par faire un coup. Mr l’arbitre Rasivhenge, par ailleurs assez étonnant dans les décisions au sol de part et d’autre, accorda dans les ultimes instants une pénalité plutôt bien placée. Captain Battye et les siens ont choisi la gagne avec un pénaltouche plutôt qu’un bonus défensif à leur portée.
Choix au final malheureux qui voit Biarritz s’en sortir presque par miracle en emportant son premier succès. Doit-on blâmer cette décision ou bien encourager cette initiative ambitieuse, le débat reste ouvert, mais une chose est sûre ce Béziers possède de sacrés ressources, et notre petit doigt nous dit qu’avec un peu plus de maîtrise dans les phases statiques ainsi que dans les moments clés, les héraultais feront encore parler d’eux..
Les meilleurs : Puletua, Max, Valentine, Bourdeau et Battye
Rémy
Comments are closed.