Titulaire contre Parme au poste de talonneur, Florian Ardiaca devient le troisième talonneur de l’ASBH à seulement 18 ans. Après Oyonnax, il vient de jouer son deuxième match en pro. Rencontre.
C’est le jeune au centre de toutes les attentions depuis le début de cette saison 2013-2014 : Florian Ardiaca, 18 ans, talonneur. En effet, avec le départ non remplacé d’Harry Vermaas, le jeune Biterrois se retrouve troisième talonneur de l’effectif rouge et bleu. Présent avec le groupe pro depuis la reprise, il ne cache pas sa joie « Mon sentiment, c’est que je suis très heureux d’être avec les pros. Je profite au maximum et j’espère que l’aventure continuera longtemps. ».
Les éloges d’Hamacek.
Samedi, il a été propulsé talonneur titulaire lors de la rencontre contre les Zèbres de Parme, trois mois après avoir porté le maillot de l’équipe première à Oyonnax durant 66 minutes. Et le groupe l’a rapidement adapté aux exigences du monde professionnel « Le groupe m’a bien aidé, il m’a mis en confiance. Mais j’ai encore beaucoup de travail à faire pour arriver au haut niveau. ». Malgré deux matchs avec l’équipe fanion, il ne s’enflamme pas. Et c’est une de ses qualités qu’avait remarqué Christophe Hamacek, suite au déplacement dans l’Ain. Les autres ? C’est qu’il est « mature comme un vieux briscard » et « solide dans la tête » dixit le coach des avants Biterrois. Des remarques flatteuses mais qui ne font pas monter l’égo du jeune talonneur « Je pense que Christophe a vu passer des joueurs… J’ai entièrement confiance en lui donc peux être qu’il a raison. Mais moi, je peux pas me juger. »
A 18 ans, Florian Ardiaca a la tête sur les épaules et sait qu’il va devoir cravacher dur pour pouvoir acquérir du temps de jeu lors de la saison à venir « Oui j’espère pouvoir jouer. Sinon, je ne serais pas un compétiteur , mais ça va être compliqué. » En effet, la concurrence est rude avec Marco Pinto-Ferrer et Elvis Lévi. Mais une concurrence saine qui permet au Biterrois de rentrer petit à petit dans le monde du rugby pro « Ils [Pinto-Ferrer et Lévi] m’apportent de l’expérience , des conseil mais aussi du vice car au poste de talonneur, il en faut. Ils me forgent comme on dit. » En espérant que cela aboutisse à revoir le natif de Cessenon porter le maillot rouge et bleu, floqué du numéro 2.
Maxime GIL
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