Environ 2000 supporters biterrois s’étaient donnés rendez-vous à Mont-de-Marsan, samedi après-midi, pour le match de barrage entre le Stade Montois et l’ASBH. Parmi cette cohorte d’amoureux rouge et bleu, un supporter ayant fait près de 700 kms (aller !) pour encourager les hommes de David Aucagne et David Gérard.
Argentan, dans l’Orne (Normandie). L’horloge affiche 3h30 du matin. La commune de 13 000 habitants est encore endormie. Pourtant, Didier est déjà réveillé. En ce samedi, il n’est pas question d’aller travailler. Bien matinal pour un premier jour de week-end. Et comment ! C’est jour de barrage pour Béziers. Oui, les Biterrois se déplacent bien à Mont-de-Marsan, à 670 kms de là où habite Didier. Mais qu’importe. Lui, l’originaire de Montblanc, ne pouvait pas manquer les retrouvailles entre l’ASBH et les phases finales. Direction donc les Landes, à presque 9 heures de route. Seul.
PRÊT À REFAIRE UN ALLER-RETOUR
Gendarme de métier, Didier a réussi à obtenir deux jours pour descendre… mais aussi l’aval familial : « Lorsqu’il y a eu les phases finales qui sont tombées, j’avais ma semaine mais pas le week end. J’ai négocié avec mon patron. Et je suis parti tout seul, avec la bénédiction de ma femme et des enfants. Car pour rien au monde je n’aurais loupé cette phase finale à Mont-de-Marsan », raconte-t-il. Celui qui suit l’ASB(H) depuis ses 3 ans a donc avalé la route en solitaire pour atteindre Guy-Boniface vers midi : « C’était très simple pour moi. Un peu fatiguant, mais vite atténué une fois arrivé à Mont-de-Marsan. » Pas de retour immédiat après le match, Didier s’était prévu une semaine de vacances au lendemain du barrage.
Malgré l’élimination des Biterrois, c’est sans regret que ce supporter a fait le déplacement : « Je suis un petit peu déçu mais il faut voir le positif, cela prépare pour l’avenir. L’ambiance était extraordinaire du début à la fin. Mais c’était dommage que les supporters soient séparés. »
Exilé en Normandie depuis 1998, ce passionné suit l’ASBH à distance… Mais pas que : « Je suis venu voir Béziers – Narbonne. Et je suis allé à Vannes et Massy. » Et Didier l’assure, il était déjà prêt pour un autre aller-retour, tant espéré par les Biterrois : « J’avais prévu de venir à Perpignan (pour la demi-finale, ndlr) pour repartir dans la foulée en Normandie, re-travaillant le lundi. » Pour la saison prochaine, il a déjà fixé quelques destinations « Je serai à Vannes, Massy et peut-être Rouen ou le Stade Français (rires). Et bien sûr à La Méditerranée quand je serai là… et en phase finale ! » Des centaines de kilomètres encore en prévision. Mais quand on aime, on ne compte pas dit-on…
Maxime GIL