Face à la blessure de Danré Gerber à Carcassonne samedi dernier, Thomas Fournil se retrouve propulsé titulaire au poste de demi d’ouverture ce soir face à Narbonne. Titulaire pour la première fois depuis le match retour à Aurillac (8 février dernier, défaite 28-13), l’ancien Rochelais se confie avant le derby et revient sur une saison à oublier. Entretien.
Il y a longtemps que l’on ne vous avez pas vu titulaire à La Méditerranée (Depuis le match aller contre Aurillac le 15 novembre, défiate 14-19) . Quel a été votre sentiment en apprenant votre titularisation pour ce derby ?
Mon sentiment a été de l’étonnement…Un peu réticent au départ dû au manque de temps de jeu mais très vite excité de rejouer sur un derby !
Béziers n’a plus rien à jouer en cette fin de saison. Cela amoindri t’il la pression avant un tel match ?
C’est sur que nous n’avons pas la pression de survie, mais le groupe est compétiteur. Nous avons envie de gagner chaque match qui se présente.
Face à un adversaire qui joue sa survie en ProD2, comment appréhendez-vous cette rencontre ?
Narbonne est sur une bonne dynamique, ils vont venir chercher quelque chose c’est sur. A nous d’être présents pour vite leur montrer que ce samedi soir n’est pas le leur.
Christophe Hamacek a parlé d’un manque de jeu au pied de déplacement chez l’adversaire. Est-ce un point que vous avez travaillé cette semaine ?
On ne l’a pas travaillé non. Mais on va quand même essayer de les mettre sous pression en les conservant dans leur camp.
Plus personnellement, avec le recul, qu’est-ce qui a, selon vous, fait basculer votre saison alors que vous sortiez d’une demi saison pleine ?
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas… Des choix ont été faits, il faut les respecter. Avec peu de temps de jeu et de confiance, c’est toujours plus compliqué.
S’entrainer tous les jours avec le groupe sans pour autant être sur la feuille de match le samedi, difficile à encaisser ?
Au départ on ne s’y fait pas, c’est une remise en question… Mais avec le temps, on fini par lâcher inconsciemment. On s’entraîne toujours mais on est moins exigeant avec soi-même. Mais on essaie de faire travailler les copains correctement.
De manière générale, comment avez-vous vécu votre saison ?
Une saison que je considère à vide… Le genre de saison à éviter. Quelques petites blessures, peu de temps de jeu… Mais il faut avancer !
Vous arrivez en fin de contrat à Béziers. Que ferez-vous la saison prochaine ?
Ce qui est sur, c’est que je ne serai pas Biterrois la saison prochaine. Pour la suite, rien n’est encore établi, les semaines à venir seront sûrement plus claires.
Maxime GIL