Les anciens Biterrois : Ben Willis et Vaughan Going

17/07/2013

Huit ans après leur départ de Béziers, Rugbiterre a retrouvé deux anciens joueurs de l’ASBH : Ben Willis et Vaughan Going. Ils reviennent sur leur passage à Béziers et sur ce qu’ils deviennent depuis leur départ.

 

Vaughan Going, ancien arrière de l'ASBH
Vaughan Going, ancien arrière de l’ASBH

LEUR ARRIVÉE A BÉZIERS
B. W : Pour rejoindre Béziers, j’ai été approché par l’entraineur, Mark Bakewell. J’ai ensuite entendu parler de la fière histoire de l’ASBH. J’étais très excité de quitter les Harlequins et de rejoindre l’ASBH. J’avais joué six mois avec le FC Grenoble et j’avais beaucoup aimé ma période en France. Je voulais recréer ces moments là.

V.G : Je voulais du changement par rapport aux Sale Sharks et à la Premiership. Je voulais découvrir une culture différente et un meilleur climat !

Au départ, Philippe Saint André m’a aidé grâce à des contacts avec d’autres clubs français mais cela ne s’est pas fait. Toutefois, l’opportunité de venir à Béziers est venue et je l’ai prise.

LEUR ANNÉE
B.W : J’ai aimé le fait que chaque match ait été un challenge. Nous pouvions battre n’importe qui, n’importe quand, si nous jouions bien. Le talent en France est incroyable. Nous avions beaucoup de challenges, principalement en interne.

V.G : J’ai apprécié ma période à Béziers, aimé les gens, les supporteurs et le style de vie français. Nous regrettons toujours de ne pas pouvoir revenir dans notre maison à Portiragnes.

Toutefois, j’ai me suis cassé la main deux fois et j’ai raté beaucoup de matchs importants en fin de saison.

LEUR DÉPART

B.W : Après que l’ASBH soit descendue du Top16, j’ai eu une offre pour jouer en Premiership avec les London Irish. Ma femme est d’Angleterre et elle a eu beaucoup de mal en France. Nous vivions à Mèze, loin des autres joueurs. Ca a été donc difficile de se socialiser.

V.G : J’ai été recruté par Bristol pour jouer en Premiership et retourner en Angleterre. Donc ma préférence a été de jouer en première division et non en D2.

 

Ben Willis

 

LEURS SOUVENIRS

B.W : Je garde en mémoire une fière équipe, venant principalement de la région. Les supporteurs, passionnés, étaient tout le temps là. Quand les choses n’allaient pas bien pour l’équipe, ils étaient encore là. Comme en Nouvelle-Zélande, c’est un style de vie pour les gens. Et la chose la plus importante de toutes, ce sont les belles rencontres et les amis que je me suis fait : Dimitri, Yannick, Abraham Tolofua, Dave Vainqueur, Arnaud Costes, Jean Marc Aué, Phillipe Escalle, Jean Pierre Elissalde, André Lubrano.

V.G : Je garde en mémoire les adorables personnes, le climat fantastique et le style de vie. Mon fils, Luca est né à Béziers, alors il est notre rappel permanent de cette époque …et il est français !

 

SUIVENT-ILS ENCORE BÉZIERS ?

B.W : Bien sur ! Je suis encore tous les résultats et je suis fier que mon ami Andrew Merthens ait joué et entraîné Béziers. Je suis fier de dire aux gens: «J’ai joué pour l’ASBH».

V.G : Oui je suis Béziers. Et je suis ami sur Facebook avec mes anciens coéquipiers de Béziers. Je suis également ami avec Johnny (Howard) qui a quitté Northampton, mon dernier club, pour rejoindre Béziers.

ET AUJOURD’HUI ?
B.W : J’ai joué avec les London Irish, puis j’ai arrêté de jouer (bien que je sois revenu à la demande du coach pour jouer quelques matchs pour les Saracens). J’ai travaillé comme physiothérapiste à Wimbledon pendant un an. Puis en 2008, nous sommes retournés en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, nous avons quatre enfants (quatre filles) et j’ai crée une entreprise appelée ORB Orthopaedics. Nous fournissons des chirurgiens (un de nos fournisseurs est Tornier, une très bonne société française.)

V.G : J’ai rejoint Bristol lorsque j’ai fini ma carrière professionnelle aux Northampton Saints. Ensuite, je suis allé en Nouvelle-Zélande et j’ai joué pour Auckland University jusqu’à mes 40 ans ! Puis nous sommes retournés à Harrogate (au nord de Manchester) en Angleterre. C »est la ville natale de ma femme, Amanda et nous avons élevé nos enfants ici. Je ne joue plus au rugby comme quand je jouais en professionnel, il y a 20 ans; Maintenant mon corps est cassé ! Aujourd’hui, je vends des biens commerciaux au Royaume-Uni.

Vaughan Going

Maxime GIL