Le centre de formation
« Former des hommes qui porteront le maillot et les valeurs du club »
Oliver, Ascensi, Nkinsi, Massot, Pardo, Bisman, Malié, Touizini ou Leclerc ont tous deux points communs : Celui d’avoir joué avec l’équipe première lors des matchs amicaux et celui de faire partie du centre de formation. Celui qui a vu passer les Nyanga, Szarzewski ou plus récemment Vidal ou Ramonéda. L’occasion pour Rugbiterre de faire découvrir ce centre de formation avec Diego Minarro.
« La formation, c’est la pierre angulaire du plan quinquennal du président. »
Le centre de formation, passage obligatoire avant l’arrivée dans le monde professionnel. Hormis la formation sportive, la formation scolaire est aussi primordiale. Afin de préparer au mieux les jeunes joueurs, le club a fait les efforts nécessaires « Le centre de formation est classé en catégorie 1. Il a été évalué sur des critères précis que sont les installations : chambres individuelles, stades à côtés,… ; les résultats scolaires et les résultats sportifs : nombres de matchs avec l’équipe première. » explique Diego Minarro. Le centre de formation est placé entre l’Association et le monde pro. Obligation donc de travailler ensemble « On est entre l’Association et le monde professionnel. Pierre Arrambide en est le coordinateur. On travaille avec Philippe Benetton et tous les lundi, nous avons une réunion pour voir l’évolution de nos joueurs. La formation est la pierre angulaire du plan quinquennal de Cédric Bistué. » poursuit le directeur sportif. Il faut souligner qu’avant d’arriver à un contrat pro, la dizaine de jeunes du centre a du pain sur la planche « On établi un plan de succession à partir des différentes catégories. Ensuite il y a l’académie des spécialistes (15-17 ans) avant de devenir partenaire d’entraînement du centre de formation (17 jusqu’à 22 ans). A l’issue de ça, on décide si le joueur est apte ou pas à intégrer le centre de formation (à partir de 18 ans). »
Contrat pro en perspective.
Tout le travail et l’évolution de chaque joueur est programmé par Diego Minarro, directeur sportif « Mon rôle est de faire la mise en place d’un travail planifié sur l’année. Ce travail est découpé en cycles par rapport à l’évolution des joueurs. Chaque cycle dure environ 6-7 semaines. » Ces cycles permettent donc aux joueurs de progresser sur les différents secteurs de jeu, une progression contrôlée par l’ancien talonneur « Sur chaque cycle, on travaille un axe. Par exemple, on a le cycle de la passe. Là, on travaille toutes les sortes de passes que l’on peut effectuer. Afin de voir l’évolution des joueurs, on effectue un protocole de test avec des paramètres à vérifier avant et après chaque cycle, ce qui nous permet de voir l’évolution des jeunes. » Diego Minarro fait remarquer que cette année est une année particulière « Romain Asenci et Paul Oliver sont en contrat espoir et doivent confirmer. Charly Malié est toujours en contrat espoir mais il a confirmé. Je suis très fier de voir des jeunes du centre de formation jouer en équipe première. » Les dirigeants du centre de formation offrent une perspective d’accès au monde pro « Notre but, c’est de donner aux jeunes une visibilité à 3 ans minimum en leur proposant un premier contrat espoir de 3 ans, suivi éventuellement d’un contrat pro de 2 ans. » Comme toute équipe, la formation est au cœur de la politique du club « La formation est le noyau dur des équipes et il faut tout faire pour conserver ces jeunes. Et ça, le président l’a compris. » Le groupe conclut l’année par un tournoi de rugby à 7 « Le dernier cycle de travail est accès sur le rugby à 7. Le voyage de fin d’année est un tournoi de rugby à 7. Les deux dernières années, à Barcelone et à Agadir, nous avons remporté l’épreuve ». Autant dire que rugby à 15 ou rugby à 7, tout est bon pour la formation.