Au terme des 9 premières rencontres de la saison, l’ASBH fait partie des plus mauvais élèves en terme de discipline. Et cela lui a déjà coûté cher. Explications chiffrées.
Près d’une demi-heure à 14 contre 15 à Montauban, et pourtant l’exploit n’était pas loin. Vendredi, sur la pelouse de Sapiac, Béziers n’est pas passé loin de ramener une victoire du Tarn-et-Garonne. Longtemps devant au score, les Biterrois ont craqué en fin de match. La faute à une indiscipline qui les a poussés à jouer à 13 quelques instants. Et ce n’est finalement qu’à un de plus que l’USM est parvenue à franchir l’en-but des Rouge et Bleu. Un sort cruel qui met en lumière une tendance dont on se passerait bien du côté de La Méditerranée : l’ASBH est trop indisciplinée.
UN TIER DES POINTS ENCAISSÉS EN INFÉRIORITÉ
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Depuis le début de la saison, les joueurs de David Aucagne et David Gérard ont récolté 12 cartons jaunes. Déjà ! À cela s’ajoute l’expulsion définitive de Jean-Baptiste Barrère contre Perpignan. Un nombre particulièrement élevé, le deuxième plus important de la Pro D2, juste derrière Carcassonne (13). Et chose aussi étonnante qu’elle puisse paraitre : ce sont 12 joueurs différents qui ont écopé de ces sanctions : Manukula et Marcopena (Vannes), Lokotui et Valentine (Bayonne), Chevtchenko (Biarritz), Viiga (Aurillac), Niko (Grenoble), Ramoneda (Nevers), Douglas (Carcassonne), Best, Suchier et Lafon (Montauban). Béziers « part » sur des bases élevées, comparativement à la saison dernière. À son issue, l’ASBH avait totalisé 27 cartons jaunes (et 2 cartons rouges). Après moins d’un tiers de matches joués, les Biterrois ont déjà « atteint » 44% de ce total…
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7e au classement, Béziers pointe de plus en plus le bout de son nez aux portes de la qualification en phases finales. Mais pour atteindre l’une des six places tant convoitées, les Biterrois devront nécessairement être plus disciplinés. Pour preuve, les clubs actuellement en position de qualifiables (Grenoble, Montauban, Perpignan, Colomiers, Biarritz et Mont-de-Marsan) ne totalisent – au maximum – que 9 cartons jaunes et 2 cartons rouges. Les joueurs de David Aucagne et David Gérard connaissent donc les standards à ne pas dépasser pour prétendre jouer les premiers rôles en Pro D2.
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Si le nombre d’expulsions temporaires interpelle, il en va de même des conséquences de ces infériorités numériques. L’ASBH a tout simplement encaissé un tier de ses points à 14 conte 15 avec 65 points de concédés sur le total de 192 (soit 33,8%). Avec 7 essais encaissés, c’est près de la moitié du total marqué par les adversaires depuis le début de saison (20). Deux équipes ont particulièrement profité de la situation : Vannes et Montauban, inscrivant un total 17 points sur l’ensemble des périodes en supériorité numérique. L’indiscipline coûte cher à l’ASBH : une victoire à Bayonne ou Montauban ainsi qu’un bonus du côté de Biarritz et Grenoble.
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Chiffres à l’appui, les infériorités numériques ont largement profité aux adversaires des Biterrois. Un fléau que les Rouge et Bleu devront s’appliquer à corriger, dans la perspective du derby contre Narbonne. Car on l’a bien vu contre Perpignan ou lors du derby basque, le derby reste toujours particulier sur le terrain…
