Après un bon point de bonus ramené de Biarritz dimanche dernier, dans quel état d’esprit abordez vous ce match contre Perpignan ?
Avec beaucoup d’enthousiasme. Ça risque d’être un match très engagé physiquement avec des conditions climatiques superbes. Nous sommes impatients.
Au match aller, il y avait eu de la frustration malgré un bonus défensif. Moralement, la défaite a t’elle été dure à encaisser ?
Sur le moment oui car nous avions réalisé que l’on aurait pu faire un gros coup là-bas. Cependant, la satisfaction d’être revenu avec un point et les points positif que nous avions relevé en attaque nous ont rapidement fait oublier la défaite.
Cette défaite à Aimé-Giral a semble t-elle marqué le début du déclin petit à petit de l’équipe. Est-ce le un tournant de la saison ?
Je ne pense pas. Au contraire nous étions contents d’avoir ramené un point et nous nous sommes davantage rendu compte qu’il était possible de gagner à l’extérieur. Cependant, la suite n’est pas le résultat de cette défaite probablement imméritée.
Ce jour là vous aviez réalisé un match plein à titre personnel. Quel souvenir gardez-vous de ce match et qu’en avez-vous retiré ?
Un bon match personnel, mais loin d’être plein. J’ai été impliqué dans chacun des essais de cette rencontre, qu’ils soient pour Béziers ou contre Béziers. J’avais réalisé de bonnes choses en attaque mais de moins bonnes concernant les sorties défensives de l’équipe. Ainsi, j’en garde un très bon souvenir car l’ambiance du derby et la qualité du match étaient géniales mais rugbystiquement, des choses étaient à revoir.
L’équipe semble montrer deux visages. Celle d’une équipe entreprenante, produisant un important volume de jeu, mais qui, derrière, ne maintien pas la cadence et se fait peur (comme contre Albi ou Dax) et de l’autre une équipe à réaction qui semble attendre d’être en difficulté pour « se réveiller ». Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
Une simple histoire de confiance collective, de concentration ainsi que d’implication individuelle au service du collectif. Cela commence à l’entrainement. La rigueur qu’il nous manque parfois à l’entrainement et qui nous fait défaut se retrouve malheureusement en match.
Concernant le côté réactif de l’équipe, je pense que c’est d’ordre mental et que, parfois, on oublie que « quand on veut, on peut ».
Perpignan alterne le bon et le moins bon depuis janvier. Comment abordez-vous cette rencontre ? Quelle stratégie adopter face à cette équipe ?
Avec beaucoup d’humilité et de sérieux. C’est une très belle équipe qui, quand elle est mise dans de bonnes conditions par ses avants, peut être très dangereuse et très efficace. Nous sommes impatients, concentrés et très volontaires pour réaliser un match plein. Nous misons sur une très grosse défense collective pour arrêter les offensives des Perpignanais et une discipline de haut niveau pour les écœurer, et, forcément, beaucoup de réalisme de notre part.
Enfin, les matchs de ProD2 en semaine, pour ou contre ?
Concernant ce sujet, je ne me suis pas trop penché dessus. Cependant, l’idée qu’ils soient joués en semaine ne me dérange absolument pas. Bien au contraire, je suis pour le changement. Notamment si cela permet une plus grande diffusion médiatique de la ProD2.
Maxime GIL
A lire aussi :
La chronique de Rémy
Rudy Chéron : « Un derby reste un derby »
Béziers – USAP, 10 ans après